Fermeture du Bois de la Cambre

 

Depuis le 18 mars 2020, en raison de la pandémie, le Bois de la Cambre est fermé au trafic automobile 24h/24.

La Ville de Bruxelles a prolongé cette mesure jusqu’à la fin du mois d’août et ce, sans concertation des autres communes impactées ni alternatives de mobilité et sans égard pour les commerçants déjà fortement éprouvés par la crise sanitaire.

Il semble aujourd’hui clair que la volonté politique soit que cette interdiction, au départ temporaire, évolue vers une interdiction définitive du trafic automobile dans le Bois de la Cambre. Unique concession obtenue fin mai par la commune d’Uccle : la réouverture de l’axe de l’avenue de Diane -à hauteur de l’avenue De Fré- mais qui n’apporte aucune amélioration pour les autres communes impactées.

Nombre d’entre vous se sont depuis retrouvés bloqués dans d’interminables embouteillages Drève de Lorraine ou Chaussée de la Hulpe, tout en constatant que le Bois de la Cambre était lui quasi désert la journée en semaine, lorsque les personnes travaillent ou que les enfants sont à l’école, ou encore en soirée.

Le Bois de la Cambre constitue en effet un chaînon de communication indispensable pour permettre à l’ensemble des habitants du Sud et de la périphérie Sud de Bruxelles de pénétrer dans Bruxelles. Sa fermeture 24h/24 coupe littéralement Bruxelles de son axe Sud.

Si nous sommes conscients de la nécessité de favoriser une mobilité douce, il convient également de tenir compte du fait que certaines catégories de personnes n’ont pas la possibilité de se déplacer autrement qu’en voiture, un moyen de transport qui est souvent le seul approprié pour se rendre dans les différents hôpitaux, écoles et universités de Bruxelles ou pour travailler, faire ses courses ou participer à la vie culturelle et sociale à Bruxelles. Sans parler de l’accessibilité et de la rapidité d’intervention des différents services de secours (pompiers, ambulances, forces de police, …).

D’un point de vue économique, la fermeture permanente du Bois de la Cambre risque de causer la faillite de nombreux commerces alentour déjà fragilisés et la perte de nombreux emplois.

Notre commune réfléchit actuellement à des aménagements réalistes et praticables qu’elle souhaiterait présenter aux autorités bruxelloises et, en dernier ressort, à des solutions juridiques à mettre en œuvre.

Notre Bourgmestre, Pierre Rolin, rencontrera Philippe Close ce 8 juillet afin de discuter de cette problématique qui impacte directement la mobilité et la qualité de vie des habitants de Rhode. Nous espérons sincèrement que nous serons entendus par la ville de Bruxelles et qu’un terrain d’entente pourra être trouvé.

Article rédigé par Dominique Neirynck

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